"La normale"... notion un peu oubliée avec tous les changements qui sont survenus ces derniers mois! Et oui, le Canada c'est fini, et avec, s'est également finie la partie scolaire de mes études! Bon, il ne faut jamais dire jamais, mais pour le moment, je n'envisage pas du tout de m'y remettre! C'est bien de cirer les bancs de l'école mais un jour il faut y aller!
Me voilà donc à quitter le Québec et revenir en France pour un stage de 6 mois. Et quelle fin! Nous avons passé une semaine à Montréal dans un appartement quasiment au dernier étage d'un immeuble. La piscine et le sauna avec vue sur la ville étaient plus que les bienvenus avant ou après des journées passées à marcher. C'est à Montréal que j'ai quitté mes amies Claire et Pauline rencontrées à Chicoutimi.
En Janvier, je suis donc passé des forêts boréales sauvages aux bois de Versailles. Après plusieurs semaines à galérer pour trouver un appartement correct, nous avons décidé de nous mettre en colocation avec Thibaut. Lui-même avec qui j'étais en Chine en 2010 et avec qui j'étais également au Québec dernièrement. Je suis donc à Versailles pour les six prochains mois de stage.
Les découvertes seront d'un autre genre qu'au Canada, c'est certain! Mais il y en a bien quelque part, il faut juste aller les chercher! Il y a par exemple le prix des places de cinéma (bien que chères au Québec aussi) qui pour le coup (ou "pour le coût", en l'occurrence! ... ça devient fractal tout ça!) . Se faire confirmer par le guichetier que le ticket est bien à 7,50€, pour une seule personne, en étant étudiant, avec un sourire narquois, ça fait toujours plaisir! Non mais sinon c'est 9,50 vous comprenez!
mardi 14 février 2012
Retour à la normale
Par Médy - Catégorie : Général
vendredi 23 décembre 2011
Papa, Maman et Tonton en voyage!
Par Médy - Catégorie : Canada 2011
Fin de session, hiver canadien, vacances de fin d'année, bonne combinaison pour une petite visite de la part de la famille! Ils sont resté dans un chalet à une demie heure de chez moi, en pleine foret, au bord d'un petit étang et avec vue sur le fjord. Bon pour la vue, c'était seulement quand le climat le permettait!
Cette dernière semaine a vu de belles températures négatives. On est descendu en dessous des -25°C, perso, je m'en rendais compte! A des températures comme ça, tout gèle sur place! La moindre source d'humidité se retrouve être un glaçon en un rien de temps. Là où je le ressentais le plus, c'était les narines! Entre chaque expiration d'air chaud je sentais mes pauvres petits poils se geler instantanément!
Pendant cette dernière semaine de la session, mes parents et mon oncle ont pu visiter les environs et m'en faire profiter quand je le pouvais.
Une fois la session terminée, nous nous sommes dirigés vers Québec city avec un arrêt à Charlevoix. Le départ a été repoussé en raison de fortes chutes de neige, prendre la route aurait vraiment été trop dangereux. Charlevoix est en fait une région sur la côte nord du Saint Laurent située entre Québec et Tadoussac. C'est ici qu'ont débarqué les premiers colons, on y trouve donc de jolis villages anciens. Les maisons ont généralement une centaine d'années et comme ailleurs, elles sont faites en bois.
Après la visite de Québec, mes parents sont repartis, je suis pour ma part redescendu à Montréal pour rejoindre des amis le soir de Noël.
lundi 21 novembre 2011
L'hiver est là
Par Médy - Catégorie : Chicoutimi
Comme vous avez pu le constater, je n'ai pas donné de nouvelles depuis quelque temps. Effectivement, j'ai pas mal de boulot en ce moment avec la fin de la session qui approche. Je n'ai pas bougé de Chicoutimi non plus donc il n'y a pas grand chose à raconter en fait!
L'hiver arrive, les températures baissent, la neige tombe de plus en plus fréquemment, les décorations de Noël apparaissent, etc. Que dire de plus?! C'est beau l'hiver, c'est tout blanc partout après une nuit de précipitations. Les premières grosses chutes sont tombées dans la nuit de vendredi à samedi. Tout est déjà fondu mais les températures annoncées pour la semaine prochaine laissent présager une bonne préparation du sol pour faire tenir la prochaine vague! Il est annoncé aux alentours de -10°C pour quelques jours et des précipitations pour jeudi soir.
samedi 5 novembre 2011
À la découverte du nord du Québec
Par Médy - Catégorie : Nord-du-Québec
La visite de mon frère au pays des caribous était l'occasion d'en découvrir une nouvelle région. Nous avons décidé d'innover en allant dans une direction peu fréquentée et inconnue pour nous! Ce fut le Nord-du-Québec, la région la plus étendue mais aussi la moins peuplée pour donner une densité de population de 0,06 habitant par kilomètre carré! "Câline de bine mais qu'allez-vous faire à Chibougamau?" m'a-t-on demandé, ou encore "J'y suis jamais allé, ya qu'd'la criss d'forêt là-bas!" C'était le but! Voir de la forêt, des lacs, des torrents, des grandes routes se dirigeant vers le nord avec des pompes à essence tous les 200 kilomètres, etc. En allant dans une région inconnue, l'idée est aussi de tomber sur des surprises, rencontrer l'inattendu!
La location d'une petite berline faite, nous sommes donc partis pour quatre jours d'aventure. Le crédo était de pic-niquer au maximum, camper dès que possible et tenter quelques couch-surfing. Dès le départ, quelques flocons de neige sur la route qui se sont transformés en tempête une fois le lac Saint-Jean. Bien sûr, l'appellation tempête est correcte pour les français-bordelais que nous sommes, je ne sais même pas si les gens d'ici s'en sont rendu compte!
Passé la dernière ville importante de Saint-Félicien avec l'achat d'un tapis de sol adapté au froid, plus grand chose! C'est sûr, on est dans la bonne direction! On n'a plus croisé beaucoup de voitures une fois sur la route 167. La multitude de lacs et rivières annoncés sur le bord de la route prouve tout de même une certaine activité touristique. Majoritairement des domaines de pêche ou de chasse. Le soleil descendant à une vitesse folle à partir de 17h, nous nous sommes mis en quête d'un spot pour planter la tente. Nous avons fait quelques tentatives de percées dans la forêt en direction de lacs annoncés sans les distances. Toutes se sont conclues par un échec! Soit la glace devenue trop fréquente et recouverte de neige n'inspirait plus confiance, soit le chemin devenais inondé et impraticable avec notre pauvre petite Hyundai Accent, ...
On a finalement trouvé un petit coin parfait au bord d'un lac avec un renfoncement entre les arbres pour protéger la tente du vent. La neige était tombée ici aussi, je crois que c'est ce soir là que j'ai eu le plus froid. Je n'ai pas réussi à prendre une photo nette de notre campement tellement mes mains tremblaient une fois les gants de neige enlevés! La chaleur de la soupe de nouilles chinoises fut accueillie avec joie! Une soupe dont l'eau avait été puisée dans le lac, de parfait petits survivors! Par contre, la tentative de faire un feu fut un échec. Malgré les pierres à feu que nous avions pour l'allumer quel-que-soit le milieu, le bois était bien trop humide pour prendre.
La nuit fut froide mais tenable dans les deux sacs de couchage que j'avais pris. Léo pouvait enfin expérimenter son nouveau duvet prévu pour les grands froids. Au matin, le lac, agité par des vaguelettes la veille, était tout calme. Un castor traversait pour retourner dans sa hutte et ne jamais plus pointer son museau. La tente était complètement givrée et un peu de neige reposait sur son sommet. Les bordures du lac étaient glacées sur une distance de 50 cm environ.
On a repris la route tranquillement en s'arrêtant pour petit-déjeuner au bord d'un autre lac. Une fois arrivés à Chibougamau, on a fait un petit tout dans un bar pour profiter de l'internet et vérifier si nous avions des réponses pour un couch-surfing le soir même. Sans réponse, on a continué comme nous l'a indiqué un monsieur : "change pas route!" en direction de Mistissini au bord du lac Mistassini, toujours par la route 167. On a tout de même bifurqué pour utiliser la "route du Nord". Là on se sentait tout petits! Les panneaux étaient immenses, on se faisait doubler par des pickups trois fois plus gros que nous, on n'était pas trop à notre place! La route n'était bien-sûr plus goudronnée du tout et c'était la direction à prendre si nous voulions rejoindre les côtes de la Baie James, appendice de l'immense Baie d'Hudson. Nous avons quand même trouvé un lac sympa et majoritairement gelé pour prendre notre repas du déjeuner (appelé "dîner" au Québec) en milieu d'après-midi.
Après avoir fait demi-tour et s'être remis sur la route 167, nous avons continué notre remontée vers le nord. A la fin de la route en dur, premier village d'indiens indiqué par un panneau représentant un tipi! Dans le campement, pas un chat, pas un seul véhicule non-plus. Au village de Mistissini, seulement des amérindiens. Ils font partie du peuple Cri et Mistissini en compte la plus grande population du Québec. Ils parlent leur langue et l'anglais mais très peu parlent français. Quand l'un d'eux s'adresse à nous en français, c'est pour nous demander si nous sommes perdus en regardant notre petite voiture au milieu de tous ces pickups! On s'est alors amusé à imaginer s'être perdu, ça aurait voulu dire avoir pris la mauvaise route sur une centaine de kilomètres depuis Chibougamau sans avoir eu un de doutes!
Autant Chibougamau que Mistissini sont constituées uniquement de bâtiments ne dépassant pas un étage en hauteur (deux pour ici puisque le rez-de-chaussée est compté comme le première étage). En même temps, c'est bien normal vu l'espace dont ils disposent! Un monsieur nous a indiqué un endroit sympa pour camper au bord d'un lac avec tables de pic-nique. A notre surprise, il faisait bien moins froid que la veille et nous en avons profité pour prendre un bain rapide!
Cette fois-ci le bois trouvé était assez sec pour brûler et nous en avons profité pour se réchauffer en ce point le plus septentrional de notre périple. La nuit est tombée à nouveau très tôt et on a rapidement pu apprécier une nuit parfaitement dégagée. On espérait voir des aurores boréales car l'activité solaire le laissait présager. A défaut d'en voir, on a pu observer une météorite pénétrant dans l'atmosphère. C'est vraiment impressionnant! Déjà, l'avantage par rapport à une étoile filante, c'est que l'on a le temps de s'avertir pour que tout le monde puisse en profiter. La vitesse est la même mais cela dure beaucoup plus longtemps. Celle que nous avons observé a commencé par une trainée blanche. Cette lumière s'est éteinte pour juste après devenir incandescente et d'une largeur bien plus grande qu'une étoile filante.
Le lendemain, en redescendant vers Chibougamau, nous nous sommes arrêtés dans un renfoncement pour tenter de grimper sur le plateau d'une colline visible depuis la route. Même si la vue n'était pas extraordinaire, cette petite escapade en forêt fut très agréable. J'ai pu constater l'efficacité de mes nouvelles chaussures achetées pour l'hiver avec les semelles thermiques acquises la veille. En voulant repartir, pas de chance, le pneu avant droit de crevé! Obligés de vider tout le coffre de notre bazar pour accéder au cric et à la roue de secours. Une fois de retour à Chibougamau, on a réussi à trouver un garage prêt à réparer le pneu d'origine. On était le dimanche mais il était plus sûr de le faire réparer que de courir le risque de reprendre la route sans aucune roue de secours. Il s'est avéré qu'il y avait finalement 3 trous dans le pneu! On les a quand même fait réparer avec des mèches en espérant que ce serait suffisant.
En retournant sur internet, on a eu la bonne nouvelle de voir qu'une personne était prête à nous accueillir en couch-surfing le soir même. Le principe est simple, le site internet permet de mettre en relation des voyageurs et des personnes disposant d'un canapé pour dépanner! Celui qui nous a répondu n'était en fait pas là jusqu'à minuit mais a tout de même proposé de nous accueillir en laissant la porte débarrée (je commence presque à ne plus me rendre compte des expressions locales que j'utilise!). Il est étudiant et vit avec un colocataire, ils étaient tous les deux très sympas! On a donc fait les 200 kilomètres qui nous en séparaient dans la soirée.
On est repartis tranquillement le lendemain matin après avoir discuté avec nos hôtes jusqu'à ce qu'ils aillent en cours. J'avais aussi cours en début d'après-midi. C'est en rentrant de ce cours que je me suis rendu compte que le deuxième pneu avant était crevé! On a donc eu raison en quatre jours des deux pneus avants de cette pauvre voiture! Pour conclure, je suis un peu déçu de n'avoir vu aucun gros animal. En même temps on avait acheté une clochette à ours pour éviter des rencontres dangereuses! Sinon, j'ai vraiment aimé les grands espaces traversés, les torrents et les lacs et le froid aussi!
vendredi 14 octobre 2011
L'été indien en Gaspésie
Par Médy - Catégorie : Gaspésie
On dit plutôt "été des indiens" en français du Québec ce qui représente le redoux après les premières gelées (apparues la semaine précédente). La semaine de relâche de mi-Octobre était l'occasion de visiter une région québécoise un peu plus éloignée du Saguenay. Nous sommes alors parti visiter la Gaspésie avec Quentin, Thibaut, Pauline et Claire.
C'est donc avec un grand beau temps qu'on a débuté notre petit périple vers la Gaspésie. Le vent a commencé à souffler quand nous arrivions sur les rives du fleuve St-Laurent, en direction de Baie-Comeau. En complément de la belle route et des paysages de boréaux (ou boréals comme vous voulez!), nous avons assisté à un magnifique couché de soleil. Du haut d'un point de vue au sommet d'une "montagne", le ciel rouge éclairant la forêt et l'anse en contrebas était splendide!
Nous avons passé la nuit au gîte du capitaine! Une maison sur la côte où chaque chambre est destinée à différents marins. Faire la vaisselle dans le petit évier de la salle de bain n'était pas une tâche facile, mais les survivors que nous sommes ont géré la situation! Le lendemain, en attendant le traversier qui nous permettait de rejoindre la Gaspésie, nous avons été à Pointe-des-Monts. C'est à cet endroit que l'estuaire du St-Laurent se transforme en golfe du St-Laurent. C'est aussi là que se trouve l'un des plus vieux phares du pays.
Comme le reste de la côte, les lieux sont constamment attaqués par les vents. Le soir même, nous avons assisté à un nouveau couché de soleil. Mais cette fois-ci, depuis la côte est du fleuve. Dodo au motel Nanook de Cap-Chat, une station balnéaire elle aussi balayée par les vents marins. Au réveil, le petit déjeuner nous attendait dans le salon commun du motel. On discute un peu avec la proprio super sympa mais un peu raciste sur les bords... Une fois prêts, petit détour par une immense éolienne à axe verticale de 110 mètres.
Après quoi nous nous sommes rendus au parc national de la Gaspésie pour parcourir divers sentiers. Les couleurs étaient magnifiques, que ce soit sur la route pour y aller ou une fois dans le parc.
En montant, on a croisé une famille d'orignaux broutant entre les arbres effeuillés. Une fois au sommet, la puissance du vent était à son maximum! Les arbres n'y survivent plus, les herbes sont pliées et on s'entend à peine parler! On a quand même bénéficié d'une vue à 360° sur le parc.
Sur le retour, on a de nouveau croisé des orignaux, cette fois-ci sur la route.
Avant de reprendre la route en direction de Cap-aux-Rosiers, on s'est arrêté à un point de vue sur une rivière de montagne. Les rochers étaient un peu glissants, on s'est fait quelques frayeurs!
T. Viller
La pointe gaspésienne était notre destination la plus orientale. Nous sommes donc restés deux nuits pour profiter et aussi se "reposer" après plus de 800 kilomètres. La journée complète a ainsi été consacrée à des balades dans le parc national du Forillon. La forêt flamboyante était toujours aussi belle avec des couleurs à chaque fois plus intenses.
Avant d'entamer la descente de la pointe (ou remontée comme ils disent ici en se référant au sens d'écoulement du fleuve St-Laurent), nous avons passé la matinée à Percé. Le rocher percé ayant donné son nom à la ville est visible depuis la côte. Mais pour profiter de la vue sur l'île de Bonaventure, il vaut mieux grimper sur un bateau! Fin de saison oblige, on a bénéficié de prix très intéressants pour se retrouver tout seuls sur le bateau pour une heure de promenade en mer. Cette île accueille la plus grande colonie de fous de Bassan du monde avec une population atteignant les 250 000 individus en été.
On a fait une pose sur la côte pour profiter d'un magnifique coucher de soleil et s'essayer aux ricochets sur une mer d'huile. Une fois les épaules réchauffées, quelques clichés d'oiseaux rasant les eaux et une petite balade sous les lumières rougeoyantes, nous nous sommes dirigés vers Pointe-à-la-Garde. Dans la brume, au milieu de la forêt et sous une lune quasiment pleine, le château Bahia nous attendais! Une construction artisanale, toute en bois, d'un château féérique! C'est quand même le lendemain matin qu'on le voyait le mieux, à la lumière du jour! Ce matin là, avec Quentin, nous sommes partis à la frontale et lampe de poche pour assister au lever de soleil depuis un belvédère situé à 1,5 kilomètre du château.
Les belles lumières se sont enchainées, du bleu sombre au bleu pâle, puis d'un rouge sanguin à un jaune de feu ... Les couleurs de la forêt se sont elles aussi dévoilées progressivement. Les lumière rasantes dans les teintes orangées sur des érables rouges, jaunes, oranges ou verts ne cesserons de m'émerveiller! Dans la nuit, on ne faisait pas les fiers, nous parlions pour ne rien dire en espérant prévenir les ours de notre arrivée et ainsi ne pas les surprendre. Les quelques bruits légers entendus depuis l'observatoires devaient plutôt provenir d'écureuils ou renards mais rien de plus gros ... Dommage, une fois en sécurité sur le belvédère j'aurais bien aimé voir un ours ou un orignal s'en allant s'abreuver à la rivière en contrebas!
En fin de journée, nous sommes arrivés à un chalet que nous avions loué par internet. "Chalet" c'est l'annonce, il s'agit plus d'une maison qu'autre chose! On en a profité pour se faire un bon dernier repas au chaud avant l'ultime jour de route. Cette dernière journée s'est effectuée dans la brume et la pluie. Les paysages étaient toujours aussi beaux et on a pu repérer des endroits sympas à visiter plus tard.
Ce fut une semaine géniale! En résumé : 2011 kilomètres parcourus, des passages dans des forêts magnifiques aux couleurs extraordinaires, des routes sinueuses en bord de mer ou en montagne, de l'air marin, beaucoup, des randonnées superbes, des orignaux, des renards, des putois, de huttes de castors, des porc-épics, des écureuils, des phoques, des marsouins, des fous de Bassan, etc.
En trois mots, je dirais quand même : rouge, vert, jaune!
(activez la HD!)
vendredi 30 septembre 2011
Excursion au parc Saguenay
Par Médy - Catégorie : Chicoutimi
Il fallait bien rentabiliser la location de la voiture d'une journée! N'ayant cours qu'à 19h le mercredi, on a pu profiter de la journée pour visiter les environs de la ville. Après une nuit d'observation des aurores boréales (cf. billet précédent) et quelques heures de sommeil, nous voilà repartis vers l'Anse-Saint-Jean. C'est situé à 80 kilomètres à l'est de Chicoutimi, sur la rive sur du fjord Saguenay.
En route, on passe devant des lacs immobiles tels des miroirs pour la forêt colorée qui les domine. Les couleurs sont de plus en plus belles, les jaunes, les verts, les oranges et les rouges se mêlent!
Après environ une heure de marche dans le parc national du Fjord du Saguenay, on a pris le pic-nique dans les bois avant de faire demi-tour. On a croisé pas mal de petits écureuils ici appelés suisses! Curieux, ils aiment bien venir voir ce qu'il se passe du haut de leur branche. Malgré cette curiosité, ils restent difficile à approcher, les prendre en photo devient un vrai défi!
Avant de repartir, un passage au point d'observation de l'Anse-Tabatière s'imposait! Situé juste en dessous d'une ligne à haute tension (super esthétique!), la vue reste impressionante.
Le fjord atteint 272 mètres de profondeur vers cet endroit là. Il était alors temps de rentrer à Chicoutimi pour aller en cours. Nous partîmes définitivement quand un taon nous délogea de notre point de vue.
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